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Le KM (gestion des connaissances et savoir
faire de l'entreprise) :
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Knowledge Management -
KM - Gestion docummentaire ...
La
définition du Knowledge Management (KM) est multiple :
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Gestion
et développement des connaissances, |
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Économie
de la connaissance |
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Gestion
des savoirs et compétences de l'entreprise |
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Valorisation
et enrichissement du capital immatériel |
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Développement
de la mémoire active de l'entreprise |
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Capitalisation
et partage des savoirs |
Ses
finalité sont nombreuses :
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L'amélioration
de la gestion des RH par identification et cartographie des compétences
collectives (répandues ou rares) de l’entreprise |
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La
capitalisation et le partage des connaissances (savoirs et savoir-faire) de
l'entreprise |
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Le
développement du capital humain et structurel |
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Des
avantages stratégiques pour l'entreprise :
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Augmentation
de la réactivité |
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Innovation
développement de produit nouveaux |
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Amélioration
de la relation client |
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La
participation aux transformations de l'économie en particulier de par
l'influence des nouvelles technologies qui sont associées au KM. |
La
méthode s'articule selon 2 phases (capitalisation et partage) et
7 étapes comme l'indique le schéma ci-dessous :
CAPITALISATION |
Identification |
Collecte |
Structuration |
Dissémination |
PARTAGE |
Appropriation |
Partage |
Création |
Méthodologie
:
Préalables
Comme
tout projet d’entreprise, un projet de Knowledge Management est orienté à
partir de la stratégie définie par la direction générale (lancer des
produits nouveaux, la qualité de service, organiser la mobilité des ressources
humaines …). Cette réflexion conduit à déterminer les activités et les
personnes concernées (processus transversaux, fonctions ou métiers) et donc à
délimiter un périmètre d’entrée pour la gestion des connaissances.
2
phases :
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La
première phase de capitalisation
est
axée sur un recensement et une organisation des informations
contenues dans le champ des connaissances du projet. Elle a pour but de
capitaliser les connaissances par le développement d’un système
d’information moderne, c’est à dire faisant largement recours aux
nouvelles technologies dans un fonctionnement en réseau. |
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La
seconde phase de partage
repose
sur le "capital humain". En effet la performance de
l’organisation équivaut à la capacité des hommes à acquérir et à
utiliser la connaissance en utilisant les technologies de l’information.
Cet échange se trouvera amplifié de manière exponentielle grâce au
partage entre les individus. |
7
étapes
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Étape
1 phase capitalisation : Identification
Définition des savoirs et savoir-faire que l'entreprise souhaite valoriser |
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Étape
2 phase capitalisation : collecte
Définition
des sources des connaissances (le quoi), des acteurs (qui) et des moyens de
la collecte (quand, où, comment)
Ensuite l'organisation de la collecte peut se faire selon 3 modes :
centralisé, décentralisé ou intermédiaire :
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centralisé
: 1 seul acteur ou groupe d'acteurs alimente et structure
le recueil de connaissances |
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décentralisé
: chaque acteur alimente le recueil de connaissances. Il possède une
autonomie de moyens techniques d'alimentation (Internet/Intranet) mais
aussi une responsabilité de fiabilité des informations qu'il apporte; |
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intermédiaire
: semi-centralisé avec des acteurs clés jouant un rôle de
facilitateur. |
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Etape
3 phase capitalisation : structuration
Tri
et organisation des informations au sein d'un référentiel des
connaissances. Puis modélisation et codification des connaissances en éléments
manipulables par un système d'information.
Cette étape
est indissociable du choix technologique et demande l'assistance d'experts
en modélisation et en "NTIC" (nouvelles technologies de
l'information) |
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Etape
4 phase capitalisation : dissémination
Une fois les connaissances choisies et structurées, elles doivent être
diffusées. La tendance est à une diffusion large avec la fourniture de
moyens d'accès faciles : messagerie électroniques, pages intranet…
Deux modes de diffusion en "flux poussé" :
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diffusion
d'une information de mise à disposition de connaissances |
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fourniture
directe d'informations aux utilisateurs qui ont préalablement déclarés
leurs centres d'intérêts. |
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Il
est indispensable de compléter cette étape par des activités de régulières
de mise à jour des connaissances diffusées ou rendu accessibles.
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Etape
5 phase partage :appropriation
Chaque
acteur donne un sens aux informations qu'il reçoit et il les assimile. |
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Etape
6 phase partage : échange de connaissances et d'expériences
Cette
étape de partage proprement dit est délicate car elle se heurte à des
comportements de rétention de l'information.
Une formation permanente et une culture d'ouverture sont les fondements des
étapes 5 et 6. Sans elles les technologies de l'information n'apporteront
que peu de valeur ajoutée. |
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Etape
7 phase partage : création
Ce
n'est qu'après une pratique de partage que la création de connaissances
nouvelles peut apparaître.
Les habitudes de travail en groupes de projet et la formation action
permettent de s'inscrire dans un processus d'apprentissage collectif et de
finaliser de nouveaux savoir-faire. |
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